Le netlinking dépend en grande partie du nom de domaine expiré, notamment lorsqu’ils proviennent d’autres projets web à l’origine.
Les caractéristiques d’un nom de domaine expiré
Un nom de domaine influence autant le netlinking que le marketing. En effet, le nom demeure le choix commercial numéro un. Toutefois, le nom de domaine et ses variants assujettissent d’autres facteurs. Par exemple, il est possible d’acheter un nom de domaine expiré et de bénéficier des liens historiques de l’ancien site. Cette technique de référencement naturel s’avère incontournable aujourd’hui, car la quête de liens demande un effort fourni.
À cela, les TLD définissent les noms de domaines comportant des mots-clés exacts. Cette pratique pouvait espérer fonctionner encore ces dernières années lorsque les moteurs de recherches acceptaient des NDD empreints de terme à positionner.
Aujourd’hui, deux facteurs prennent de l’ampleur pour déterminer un nom de domaine :
- Sa valeur SEO
- Son Branding
La plupart des référencés misent sur la création d’un réseau de sites pour garder un œil sur le tissage de liens de leur site principal (appelé PBN). Habituellement, ce procédé consiste à se munir de noms de domaines (« snap ») qui possèdent déjà du vécu (dans une autre vie) et qui reçoivent toujours des bacs links.
Attention toutefois d’éviter la création d’une ferme à liens, car Google apprécie moyennement ce type de pratique.
Exploiter davantage ce site comme une véritable stratégie marketing pour qu’ils soient plus efficaces en termes de vente.
Ce schéma de mission-croissance.fr vous donne un aperçu de la conception d’un réseau de sites
Quels Critères pour acheter un nom de domaine expiré
Pour évaluer les critères de transaction, ceux-ci dépendent des trois objectifs cités précédemment. En ce qui concerne la recherche de mots-clés exacts et « Branding », la quête donne lieu à de nombreuses heures de recherche sur les « registars ». Cette méthode permet de savoir si des termes recherchés se retrouvent en libre accès. En amont, un petit exercice d’assemblage de mots peut aider l’enquêteur. Dans ce cas, on remarque que des notions de sémantique apportent un sérieux atout.
Parfois, cette expérience donne lieu à quelques surprises, car certains domaines possèdent de nombreux liens de qualité.
En ce qui concerne les autres formes d’exploration (surtout pour les noms de domaines expirés), des plateformes dédiées fleurissent le marché à la grande joie des référencés.
Concrètement, lorsque l’on repère un élément qui semble correspondre à ses exigences, vous devez relever la typologie de liens qui pointent vers la racine.
À ce titre, il faut prendre en compte :
- Le nombre de « robots domaines » en provenant de celui-ci, mais aussi les nombres de liens qui coïncident. Habituellement, il faut privilégier un certain nombre de domaines qui participent à la variété des backlink. Fréquemment, entre 20 et 30 domaines différents participent à une bonne considération d’un expiré. Munissez-vous d’un outil indispensable pour l’analyse de liens : Majestic ou SEOBSERVER.
- Le nombre de liens pointant vers le domaine détermine une certaine valeur. Toutefois, cette notion possède quelques limites. En effet, un trop grand nombre de liens en provenance d’un même domaine peut signifier une dégradation du « jus SEO ».
- Des liens en fonction de thématique similaire qui pointent vers votre NDD. Google préfère des liens qui popularisent le même secteur d’activité ce qui apporte plus de pertinence.
- La richesse des liens en fonction des noms de domaines du site. Optez pour des liens de référence comme les sites de médias, les associations, ou toute activité institutionnelle qui crédibilise votre SEO.
- L’historique du site pour vérifier si celui-ci n’a pas servi comme « SPAM BACKLINK ». Archive.org vous assiste pour étudier l’évolution du site depuis 1998. À cela, un domaine peut avoir fait l’objet de « SPAM mailing ». Si vous comptez vous servir de votre domaine pour envoyer des mails, certaines surprises peuvent apparaître comme une mauvaise délivrabilité. Des services de vérification existent
Procédure pour vérifier l’historique d’un site
En tapant le nom du site, archive.org vous donne un aperçu du calendrier de parution. Cette fonction dépend du dynamisme du site au cours de sa vie. À partir des dates de changement, vous pouvez visualiser le site et son contenu. Dans certains cas, il est possible de récupérer les données et même de l’automatiser.
Où acheter des noms de domaines expirés ?
Plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Accès libre
- Abonnement
- Enchère
David Chelly (démineur) propose un tableau récapitulatif intéressant à cet effet
Accès libre : « expireddomains.net » offre un panel de domaines expirés incroyable. La partie « Pending delete » liste les prochaines expirations à venir, ce qui permet aux « Name catcher » de trouver leurs perles rares. De plus, « Zennoposter » peut automatiser ce procédé.
Abonnement : « BPM premium » offre un parfait exemple de service à abonnement, utile si vous vous lancer à la recherche de noms de domaines en masse (sans attendre de Metrics extraordinaire). Comme son nom l’indique, ce service se montre pertinent pour se constituer un réseau de sites.
Enchère : Ce mode d’acquisition laisse un choix pléthorique de plateformes dédiées à l’enchère. Régulièrement, regardez les offres pour sélectionner les domaines qui vous conviennent. « Kifdom », « match.it » et « drop catch » seront de sérieux partenaires en la matière.
Comment héberger ses noms de domaines ?
Acheter des noms de domaines se révèle assez simple à procéder, mais il s’avère plus complexe pour organiser une stratégie d’hébergement. En effet, le registar doit se montrer efficace sur plusieurs points :
- Rapidité de l’enregistrement : ce point exclu OVH qui peut mettre une semaine voire deux pour effectuer un transfert (OVH est un hébergeur de qualité, mais pas un registar).
- Économique : comme « internet.bs » avec des tarifs 20 à 30 % moins cher que le marché. Attention cependant, à anticiper le crédit du compte avant l’expiration du domaine. En contrepartie d’un centre d’enregistrement à bas cout, le support technique se montre moins performant.
- Outils et options : Le confort d’un hébergement n’hésite pas à afficher sa souplesse d’utilisation. Pour un néophyte, cette disposition semble annexe. Pourtant, avec la multiplication des transactions et du nombre de noms déposés, certaines fonctionnalités se révèlent extrêmement utiles. Par exemple les Bulk de transfert et la personnalisation des DNS à la volée font gagner un temps précieux. Par exemple, avec « Open provider », on peut enregistrer une liste de DNS déjà établie et positionner ses domaines en fonction de groupes, ou de modèles, ce qui facilite les redirections volumineuses.
Comment procéder aux redirections ?
Dans une stratégie de domaining, il apparaît important de choisir pour un cloisonnage entre l’hébergement web et les noms de domaine. En l’espèce, les entreprises de stockage ne pratiquent pas le même métier que l’enregistrement de domaines. C’est pourquoi je recommande de concevoir un modèle de type :
- Un registar
- Un service de redirection et de DNS
- Un hébergement web.
Cloudeflare n’a plus rien à prouver en la matière, puisqu’il s’agit du plus grand centre de serveur DNS au monde et assure une réelle sécurité dans ce secteur. Cette plateforme apporte une solution en HTTPS remarquable et surtout gratuit, idéale pour intégrer un petit réseau de sites.